26 février
Ce matin on part tôt, car on a une longue route.
Sur le chemin, Georges nous arrête dans une fabrique de thé pour une dégustation (Manon n’aime pas, mais Camille oui…) et une visite dans l’usine. On comprend que le thé blanc et vert est séché au soleil simplement, et que c’est la partie la plus tendre de la feuille, et le bourgeon qui sont gardés.
Pour le thé noir, ils font sécher un premier temps, puis ils broient et trient ces morceaux : les gros morceaux donneront un thé léger, les petits un thé fort très infusé. La suite est un peu compliquée, il faut sécher, puis fermenter, puis repasser dans une machine qui sépare les queues des feuilles.
Le plus beau c’est le trajet, des montagnes à perte de vue avec des plantes bien taillées qui donnent l’impression que la montagne est douce et recouverte de coussins ! C’est magnifique.
Parfois on voit des dames cueillir les feuilles, quel travail ça doit être !
Vient ensuite toute une partie de versants entièrement travaillés en terrasses bien les unes en dessous des autres, chaque espace est utilisé pour mettre des légumes ! Tout est cultivé sur des buttes faites à la main, et sur le bord des buttes pour ne pas perdre un centimètre, des salades bordent des poireaux. On pense à tous nos jardiniers, et on voudrait qu’ils voient ça, un vrai travail de fourmi dans cette zone. Tous les légumes partent ensuite vers Colombo pour les rice and curry !
On arrive enfin dans Ella, où on doit dormir. L’hôtel est perché sur un versant, et la vue est à couper le souffle sur des montagnes un peu embuées de nuages…
Les constructions sont de plus en plus surprenantes : le toit ne jointe pas avec les murs, c’est-à-dire que les geckos et autres bêtes (moustiques…) peuvent entrer et sortir à leur guise !
Malgré cette petite appréhension (je me raisonne, il y a une moustiquaire !), on se régale et on dort bien.