4 mars et 5 mars
Ce matin c’est bagages, on s’en va. C’est un peu la course car il faut tout ranger et se préparer en prévoyant aussi des affaires de piscine pour patienter cet après midi à la piscine… 11 heures arrivent et on a cinq minutes de retard, la sœur de Laani est déjà là ! On part avec Pryani (je ne sais pas si ça s’écrit comme ça…), qui nous emporte comme des princes avec une voiture avec chauffeur vers un hôtel qui surplombe toute la baie de Colombo ! Bon si j’avais su je n’aurais pas gardé mon débardeur rose vif… on détonne un peu avec nos tongs, nos dégaines de touristes, et surtout nos deux tiges de canne à sucre qu’on se traîne encore depuis la visite de la fabrique ! Les roots ! L’hôtel est à tomber, sol en marbre, portier, piscine, tout est magnifique. Pryani est adorable, elle nous invite à un lunch très agréable, avec jus de fruits frais, bouchées sri lankaises… La fin d’après midi lorsqu’’elle nous a ramenés est un peu longue, malgré la piscine qui nous rafraîchit à peine. Il faut partir, on se fait raccompagner à l’aéroport par notre cher Georges qui nous arrête pour acheter des flip-flops (tongs) à Manon (oui on en a marre de ses tongs blanches qui ne sont jamais blanches et on veut pas savoir pourquoi elles sont jamais blanches !!! Alors on se décide pour une semelle noire !). Il achète des gâteaux à la noix de coco et deux Ginger beers pour Camille. Commence une interminable attente dans l’aéroport ! Les enregistrements ne sont pas ouverts, et il n’y a aucun siège dans la salle après avoir passé les contrôles… donc deux heures c’est long ! Manon et Camille sont impatients et donc… et n’arrêtent pas de courir vers le tableau où doit apparaître la porte d’enregistrement, mais rien ne vient. Quand enfin les guichets d’Air Asia ouvrent, nous sommes dans les premiers. Mais nous ne passerons pas les premiers : oui, le monsieur nous dit qu’il y a un problème avec le passeport de Manon, et nous demande si elle en a un autre… et non ! On attend, un autre monsieur vient, puis un autre encore plus sérieux. Le temps passe, on leur dit bien que l’on a les extraits de naissances traduits en anglais par une personne assermentée, mais visiblement ça ne fait rien avancer. On leur redemande, et il nous dit que le système ne reconnaît pas le passeport de Manon, donc on ne comprend même pas comment on est rentrés… Puis il nous demande les visas Australiens, car le système ne nous laisse pas entrer en Australie. Là on commence à s’inquiéter pas mal, Manon commence à avoir les yeux rouges… ENFIN ils trouvent l’erreur : la personne de l’agence qui a fait pour nous la demande de visa s’est trompée dans l’année de naissance de Manon (2015), et du coup ça ne passe pas, ils ne nous laissent pas entrer… Heureusement le monsieur très sérieux au début a trouvé le problème, il fait téléphoner en Australie et nous dit qu’on a le feu vert pour embarquer : OUFFFF !!!! Bon on dit rien mais je me dis que l’entrée sur le territoire australien risque de prendre du temps… et comme on doit arriver le lendemain à 21h00 et filer à l’hôtel avant 22h… Bref on reporte les problèmes à plus tard. Air Asia est une compagnie équipée de supers pilotes, par contre les avions sont plutôt nuls ! Le premier trajet on est crevés donc on arrive malgré le bruit des gens (même à 2h du mat !!) à dormir, mais on arrive à 4h donc la nuit est courte ! On sort dans l’aéroport international de Kuala Lumpur, on n’a pas d’argent local évidemment, donc on arrive quand même à trouver un café qui prend la carte bleue, et on se pose pour 4 heures d’attente. Ici le wifi est gratuit pendant 3 heures ça tombe bien ! Le deuxième trajet est décevant car on mettait plein d’espoir dans des films à voir, mais en rentrant pas de télé sur les sièges ! Donc on a 9 heures à attendre en journée, sans vidéo et peu de livres… En plus ils nous servent rien à manger, tout est payant et on n’a pas pu (pourtant on a essayé !!) échanger nos roupies en dollars australiens donc on ne peut rien acheter. Le petit, tout petit lunch du matin est horrible ! on se rabat sur des gâteaux qui nous restent. L’hôtesse essaie même de faire envie aux enfants avec des oréos, Manon n’en peut plus ! Heureusement aussi qu’on a tout gardé de la Qatar Airways et qu’on a pensé aux couvertures pour avoir chaud ! La seule chose de bien dans cet avion c’est que le jeune au Sri Lanka à qui on a demandé de nous changer les sièges nous a mis complètement à l’avant, dans le compartiment « zone calme », à part des autres comme des VIP, donc on est au calme. Dommage, l’ordi nous lâche au début du film pour les petits, grrrrrrr ! A l’arrivée, je m’inquiète. On choisit en plus une queue pour passer l’immigration où le monsieur n’a pas l’air commode, je me vois déjà passer toute la nuit a attendre le visa du lendemain ! Mais non, tout se passe bien, pas de sourcil levé et de questionnette, ça y est on est en Australie ! Bon on est en retard, et les bagages n’arrivent jamais… Cela dit cette attente permet à Manon d’observer les maîtres chiens de la police vérifier avec leur chien s’il y a de la drogue et c’est la révélation, finalement elle ne veut plus être pâtissière mais policière ! On se dépêche de prendre un taxi pour l’hôtel, le chauffeur est sympa, et on arrive sans problème à Sands Hôtel. Le monsieur qui nous accueille est très sympa aussi, il nous renseigne sur tout et surtout sur des pizzerias qui livreraient encore à cette heure (il est 22h maintenant !) car on a l’estomac dans les talons. On est sauvés par Domino Pizza, un français en working holidays nous livre, et nous confirme : les gens sont ouverts et sympas au premier abord ! Dans cette chambre, c’est calme, on va bien dormir, et comme on a une super connexion internet, on peut envoyer des news et se coucher, enfin pour ceux qui ont sommeil (oui le décalage horaire de 6 h ça décale !).