15 février On a bien dormi, et maintenant il faut partir pour le parc Krüger, il y a de la route déjà pour arriver à une porte permettant d’y entrer. On y arrive enfin, après avoir rempli les papiers règlementaires, le garde de la barrière nous demande un truc en anglais… on comprend qu’il veut savoir si on a un Gun, donc un révolver, on a failli lui dire qu’on l’avait laissé en Corse, mais on n’a pas osé, tu m’étonnes ! Et là la magie s’est propagée peu à peu, quelques animaux de loin d’abord, puis des surprises de la nature au coin d’un tournant, des springboks, un éléphant énorme près d’une mare, puis des girafes, des buffles venant se baigner, et même un petit troupeau d’éléphant venant se mouiller… il fait aussi, il faut le dire, une chaleur écrasante, heureusement que dans notre petite voiture Vivo on a la clim ! On avance vers un camp qui s’appelle Olifants, on comprend pourquoi, c’est la journée « éléphants », un festival, entre celui qui s’asperge de poussière, cette maman éléphant qui s’avance pour faire écran et protéger les deux petits qui la suivent (autant vous dire que papa est sourd car maman a dû dire une bonne vingtaine de fois de reculer la voiture, qu’elle peut charger à tout moment, qu’on est trop près… personne ne l’entend !), une famille près de l’eau avec papa qui bat des oreilles pour nous dire de ne pas nous approcher… On finit en beauté après les girafes et les singes, car quand on arrive vers 18h, après 6 heures de route dans le parc, on découvre notre maisonnette avec vue sur la rivière, et c’est assez magique. Il y a la climatisation, mais que dans les deux chambres, et la cuisine est en fait sur la terrasse extérieure ! On voit de là des oiseaux aquatiques près des zones d’eau, des impalas qui s’abreuvent une dernière fois avant la nuit et quelques hippopotames qui sortent de l’eau pour brouter, c’est tellement calme et hors du temps. Bon, on dégouline comme une glace oubliée sur la table d’un café de la place saint Nicolas un 15 août… vous voyez bien ? Ben vous multipliez par trois !!! La nuit est difficile, parce que la construction années 70 n’est pas efficace en isolation, et la clim fait un bruit d’enfer (donc on décide de l’arrêter pour la nuit…). On n’a réellement jamais eu aussi chaud !!!