23 mai

Allez il ne nous reste que 1h30 et on est à San Francisco.

 On se lève assez tranquillement, on mange des chaussons aux pommes achetés hier pour le déjeuner, mais il faut avouer que rien ne vaut la France pour les petits déjeuners et les pâtisseries du matin… pour le café aussi !

On fait travailler les enfants, même si ça râle, et avant de partir on aperçoit même un petit colibri avec Manon qui était prêt à entrer dans le camping car !

De petits écureuils gris courent devant nous au moment de partir, et surprise, ils disparaissent dans des terriers dans l’herbe ! On finit bien cette partie du trajet, même si on peste encore sur l’état des routes aux USA, si on s’interroge sur les péages de certaines voies (FASTRACK) ou ponts. Ici les explications sont tout de même souvent sommaires…

Les gens roulent vite, on respecte les limitations et tout le monde nous double allègrement, même des camions bien chargés. Tout le monde double à droite comme à gauche, magnifique ! et on a aperçu beaucoup de voitures aux feux rouges griller le feu pour tourner à droite… Pour des donneurs de leçons, les américains sont un peu légers sur la sécurité !

On trouve facilement l’agence où l’on doit rendre le camping car, on leur demande des infos pour demain sur l’exigence du lavage de la bête à l’extérieur, puis on rejoint un camping.

On a de la chance, il reste une place pour nous, toute petite, mais au moins son sera pas loin pour rendre le camping car demain. Dernier midi, on se fait des knacckis purée, et on se met à ranger nos valises.

Il faut aussi planifier les visites des prochains jours pour San Francisco, cuisiner un peu, regarder les papiers et les mails. L’après midi passe vite. Ce soir c’est le dernier soir en camping, dommage, on s’est régalé dans cette maison portative, tellement pratique avec des enfants de cet âge : on a tout tout le temps sous la main, et on peut s’arrêter presque partout dès qu’on a faim ou pipi… ils peuvent travailler en route (gnac, gnac, gnac !) et regarder des films… Bref, même s’il nous reste une semaine, ça sonne comme une petite fin.