10 mai
C’est une journée de transit, on ferme nos bagages et on quitte l’hôtel. On retourne là où il faut qu’on rende la voiture, et le trajet est bouché par quelques embouteillages, ici la circulation est infernale ! On rend la voiture, c’est aussi facile au retour que pour la prendre : pas de vérification particulière. Par contre après c’est un peu plus difficile, parce qu’on croit malin de prendre une navette vers l’aéroport, croyant que le loueur de campervan est près… mais entre le plan et la réalité… quand on arrive à l’aéroport, et qu’on regarde avec le gps du téléphone, il faut 30 min en voiture… donc impossible à pied comme prévu. On demande aux transfert sous forme de petits bus, c’est 62$ la course… bon, alors on tente UBER, comme en Australie. La course apparaît moitié prix, alors on commande une voiture. Le problème c’est qu’on ne sait pas bien où attendre notre chauffeur, on est aux arrivées, au sous sol, mais on l’attend, lui aussi et il finit par annuler la course parce qu’on arrive pas à le joindre : 5$ pour rien… On retente l’expérience, en enregistrant notre nouveau numéro USA, et on arrive à téléphoner au nouveau chauffeur, qui attend en fait en haut aux départs… on y va et sa petite Fiesta plein à ras bord de nos bagages, on part. Trente minutes après, il nous dépose et on ne paye que 29$ pour la course : bon plan.
Le loueur de campervan n’est pas très sympathique : trois jeunes qui ne font pas d’efforts pour se rendre compréhensibles nous expliquent tout, mais on les fait répéter beaucoup de fois, tant pis pour eux. En plus comme on veut être sûrs de tout et bien tout vérifier, effectivement on doit les embêter. Le camping car est superbe : des chromes devant, 5000km donc neuf, et dedans très bien agencé et confortable : on repart contents !
Mais il est 15h30 déjà, les petits ont grignoté en attendant des tomates cerises, des chips et des fruits, mais nous on n’a rien dans le ventre ! On avale quelques chips et une pomme et on part, parce qu’on a quand même de la route : 1h soit disant, mais il y a de tels bouchons qu’on en met deux ! Ici sur la route (qui est vraiment très mauvaise pour une rocade, encore une fois les français sont les meilleurs pour les routes !) la voie de droite (sur les 6 voies !) est réservée aux voitures de transport (taxis, uber) et aux covoiturages : 2 personnes et plus. Les reste, les 5 voies, ce sont des personnes seules ! Toutes ces voitures pour si peu de personnes… quelle pollution horrible.
On arrive enfin au camping, qui est juste au nord de Los Angeles… C’est l’endroit où des acteurs vivent à l’année, dans des caravanes argentées rigolotes. Le gérant est très sympathique, il nous gare le campervan dans un mouchoir de poche, ouf ! Oui parce qu’en fait il y a des jeunes français, qui cette après midi ont eu la malchance d’accrocher un arbre et de casser leur store… et ce n’est pas pris en charge par l’assurance, comme le soubassement et le toit. Gloups.
On s’installe, on est très bien ici, et on se prépare un peu de poisson, tout va bien !