18 avril
Ce matin les petits voulaient aller pêcher des crevettes dans un parc d’attraction pas loin, on a réussi à les en dissuader parce que les commentaires sur tripadvisor disaient que c’était assez difficile de les pêcher, et que tu n’en attrapais presque jamais malgré les leçons de pêche (70€ pour deux crevettes… non merci !).
On leur propose de remonter la rivière en bateau jusqu’aux chutes de Huka Falls, mais définitivement ils préfèrent aller nager dans la super piscine du camping, alors on les laisse se défouler avant de partir et on en profite pour lancer une lessive, mettre le blog à jour et préparer la salade de midi.
Quand on part on va directement voir les chutes : elles sont impressionnantes de bruit et d’agitation. Le bleu de cette eau est étonnant, quand l’eau est calme c’est une rivière presque normale ! Le débit est tel que toute les 20 secondes on peut remplir une piscine olympique.
Il y a un monde fou, je n’ose même pas imaginer en été.
On mange car on a faim déjà, et on file parce qu’on a beaucoup de route et ici les autoroutes sont des départementales limitées à 90…
Sur le chemin le temps peut changer vite, nuageux puis quelques rayons de soleil, puis de nouveau tout couvert, et clair à l’approche de la nuit ! Du coup le paysage aussi change, les anciens volcans endormis sont beaux de froideur et de sobriété quand le nuage cache le soleil, et l’instant d’après un rayon de soleil illumine les champs, éclaire les toisons des moutons tranquilles, joue dans les arbres et crée des ombres et on se dirait dans des prés verts de France.
Le soleil se couche si tôt ici ! On est toujours étonnés à 16h de voir la lumière baisser, et la nuit arriver vers 17h30 même quand il fait beau. Le coucher de soleil est à tomber, on se serait cru en Afrique tellement le ciel est rouge !
Après 3h40 de route, on trouve le camping gratuit : au bord de la plage, à côté d’un café, mais tout est désert et pour la première fois on est seuls sur le parking. Bon.
On s’installe un peu, je fais le riz aux crevettes, mais entre temps des voitures tournent. Une repart, puis revient et repart aussitôt. Rien que ça je trouve ça bizarre. Une autre c’est juste une dame qui sort son chien.
Une sirène m’inquiète mais ce sont des gens qui trafiquent un bateau.
Le wifi gratuit ne marche plus. Comme je sens que je vais mal dormir à écouter tous les bruits autour au cas où quelqu’un arrive, papa insiste pour qu’on reparte, et on se relance le ventre plein vers Wellington qui est à 1h15.
Le chemin se fait facilement, et on arrive au port de plaisance sur le parking pour camping car, avec d’autres personnes qui sont là déjà installées : on est mieux ici ! Demain on sera sur place pour prendre le bateau, c’est très bien comme ça.