On se réveille au cri des oiseaux qui sont contents car il fait très beau ! Manon et Camille n’ont qu’une envie : allez donner des graines et appâter des oiseaux ! Nous il faut gérer le séchage de notre lessive de la veille, on prépare le repas de midi puisqu’on doit faire la route de retour vers Melbourne, on rend le camping car demain. Ici les toilettes et douches ne sont pas très propres, on repart même avec Manon des sanitaires du fond parce qu’il y a des sortes de vers à pattes noirs qui traînent par terre partout, c’est horrible !
Par contre c’est le plus « beau jour de la vie de Manon », eh oui des perroquets magnifiques et pas farouches du tout viennent sur nos mains, nos têtes, nos épaules pour grignoter quelques graines ! Camille préfère presque les canards, plus sages et gentils sans doute, parce que ces perroquets se disputent même sur nous, et griffent un peu avec leurs pattes. Le shampoing des perroquets n’est pas agréable du tout !! On a bien rigolé. Même des chinois après sont venus voir Manon et Camille, je crois qu’ils les ont même pris en photos…
Allez on part, il fait chaud, je suis enfin de nouveau en tee shirt ! Sur la route on admire encore une fois cet océan si bleu et brillant au soleil de midi. On s’arrête pour manger face aux vagues, une salade de riz que les petits dévorent comme des affamés, pour aller ensuite en courant dans les rochers chercher encore et encore des crabes ! Décidément la vie est douce pour eux en ce moment… Deux heures après on repart, la route est encore longue, et heureusement qu’on a cette application sur le téléphone Wikicamps, car plusieurs fois on se remet dans le droit chemin grâce au fait qu’elle nous localise tout le temps.
A Melbourne c’est un peu le choc de la ville, grande ville donc pas très beau en rentrant, et beaucoup, beaucoup d’embouteillages ! On trouve le camping sans problème et on passe même devant l’agence Jucy dans laquelle on doit ramener demain le van… ah eh oui, ce soir faut bosser un peu, plus de quinze jours (que dis-je depuis le 3 février !) que nous ne faisons pas de ménage, et là il faut nettoyer la bête sauvage ! Et refaire les sacs aussi… et faire à manger aussi… Oui ben voilà, on termine un peu tard, mais avec succès !