29 mars
Ce matin, on va directement au Musée de Tjibaou. A l’entrée très gentiment la dame nous dit que du produit antimoustiques est disponible à l’accueil. Ah, dès le matin la pression augmente… on se tartine encore de « repellent » et on entame notre visite. L’architecture est très belle, ces tours de bois sont majestueuses. Par contre l’intérieur est vide de sens et vide tout court… Les sculptures en bois, très belles, ne sont pas anciennes et sont carrément contemporaines puisque datant des années 1990 et plus. Ils expliquent que les kanaks ont perdu les savoir faire ancestraux pendant une période, et qu’il a été difficile pour eux de retrouver les gestes des sculpteurs d’avant. On comprend qu’il y ait eu une cassure dans leur histoire, surtout avec la colonisation, mais on ne comprend pas pourquoi des œuvres anciennes n’ont pas été retrouvées et conservées, comme pour l’art aborigène en Australie.
Finalement le tour est assez vite fait, et on va dans le chemin kanak : chemin qui retrace la légende du premier homme kanak, Téa Kanaké dans leur légende : la lune fait tomber une dent dans l’eau, qui fond dans l’eau et fait apparaître les petits animaux marins, puis terrestres avec les lézards, puis le premier homme. Ce premier homme va apprendre à trouver de l’eau et se nourrir avec les plantes locales. Puis il apprend à fabriquer sa maison. Comme il veut tout apprendre il veut apprendre ce qu’est la mort, il meurt et se transforme en serpent pour revivre ensuite en passant par le trou d’une pierre (que vous verrez en photo). Le chemin en 5 étapes est joli, mais près d’une mangrove infestée de moustiques donc à la fin on file en courant vers la sortie et la voiture !
On file au décathlon pour acheter des palmes tubas et masques pour tout le monde (Manon achète des lunettes prétextant que le masque l’asphyxie, vous verrez plus tard qu’elle va réviser son jugement… et on met 3 heures à trouver des palmes pour Camille dont le coup de pieds « fort » ne rentre dans aucun chaussons !!!),.
On se dépêche de faire des courses pour l’île des pins et de retirer de l’argent, car il faut qu’on rende la voiture ce soir. Sur le chemin on ne trouve aucune station essence avec rouleaux pour la laver (on veut pas perdre 100€ de nettoyage), résultat : on se retrouve au gîte à laver ) l’éponge vite vite les tapis et les portières rouges d’une terre que l’on a à peine foulée !
Ce soir le reste des crevettes est transformé avec du lait de coco et un oignon en un Curry de crevettes délicieux, on se régale ! Vite au dodo après avoir fait les sacs car demain levé très très tôt car on va prendre le bateau.