3 mai

Départ pour la rencontre avec les dauphins ce matin ! On part assez vite, parce qu’on a une heure presque de route : ici ils roulent très lentement, pas plus de 60km/h, et c’est plutôt 40 en réalité !

Ajoutez à ça les nids de poule, les travaux et les chiens, poules et coqs et vous n’avancez pas ! En fait ils utilisent beaucoup le vélo, parce qu’ils n’ont pas beaucoup d’argent sûrement mais aussi parce qu’ils avancent aussi vite que nous ! On arrive à l’intercontinental resort hôtel, et on s’avance vers le lagon des dauphins. Valentine qui s’occupe de nous est très gentille, elle met en confiance les enfants avant de rentrer dans l’eau (Camille n’est pas trop rassuré de nager avec une bête aussi grosse !).

Elle nous explique bien tout ce qu’on doit savoir sur Lokahi, notre dauphin pour ce temps là. Et on va enfin à l’eau. C’est un moment incroyable évidemment, parce qu’on caresse un animal si beau qu’on a du mal à le croire même. Il est tout en force et en muscles, mais à la fois si précis dans ses mouvements qu’il est doux dans ses déplacements à côté de nous. Ce qui nous marque le plus : son regard et son œil qui nous observe ! Il a l’air si gentil ! Le temps passe vite, trop vite, c’est déjà l’heure de sortir, on lui fait un bisou d’adieu… Après s’être changés, on reste un moment sur le pont à l’observer nager devant nous, on dirait qu’il nous regarde encore et qu’il nous reconnaît ! On est sonnés, comme si on avait nagé une heure (tu parles !)… alors on va faire un tour dans le parc de l’hôtel, juste magnifique, et au centre des tortues (qui est moins bien que celui du Sri Lanka ! ). On apprend en fait que l’hôtel est implanté sur une ancienne zone de ponte… et que les programmes de réinsertions ne sont pas efficaces ici… un peu déçus quand même. Vous verrez les photos des bungalows sur l’eau de cet hôtel, ils ont réussi ça par contre ! On décide de rentrer tranquillement puisqu’on a déjà vu les deux baies et qu’il ne nous restera que la côte Est et le lycée agricole à voir demain.

On a donc le temps de travailler cet aprèm, gnac, gnac, gnac ! Manon et Camille travaillent donc bien, avec leurs instruments de géométrie. Petite anecdote : impossible de trouver où que ce soit en Nouvelle Zélande une équerre, un rapporteur et un compas dans les supermarchés ! Nous n’en trouverons qu’en rentrant à Tahiti ! Nous en déduisons donc que les programmes scolaires n’enseignent pas ça là bas ! Etonnant !