4 mai

Ce matin on s’occupe en priorité de la demande de dérogation pour l’inscription de Camille, puisque j’ai eu la confirmation que je serai sur Castanet, donc ce serait pratique de le prendre avec moi à l’école évidemment !

Ensuite on part en prenant la route côté Est, et finalement, elle est meilleure que l’autre côté et mieux entretenue, même les maisons font moins pauvres. On s’arrête à un moment pour admirer le lagon bleu turquoise sur lequel l’hôtel Sophitel a mis des bungalows, là c’est encore plus la carte postale !

Les photos vont être magnifique parce qu’on a une belle lumière aujourd’hui, seules les montagnes restent nuageuses. On longe aussi les deux baies, d’abord Cook (il a tout découvert celui là !!!), avec un énorme bateau ancien, puis celle d’Opunohu. Finalement la montagne qui se jette dans la baie est magnifique, on sent cette jungle infernale et incontrôlable descendre la côte, mais par contre ce n’est pas le côté pour avoir un Faré, une location, sauf si on est au Sophitel ou au Hilton car ils se sont implantés dans les seules plages du bord ! Le reste est une mangrove, ou bien juste des roches dans l’eau, mais les habitations ont une superbe vue mais pas de sable ni de plage.

La baie de Opunohu est même limite boueuse ! On est contents du coup d’avoir un Fare avec notre petite plage perso, là on a eu beaucoup de chance. Il n’y a pas de plage ici sur cette île ! Peut être une ou deux, très petites, et les voitures ne peuvent pas s’arrêter pour se garer. Parfois même l’accès est restreint par des chaînes ou un grillage. On arrive enfin au lycée agricole, on n’est pas seuls : un car de touristes est là… On a du mal à se frayer un chemin et à trouver où il faut s’adresser pour visiter les plantations. Finalement c’est au bar, et le monsieur n’est pas très aimable, il nous tend un cahier et nous y allons seuls (la visite est gratuite mais il faut la faire seul).

On ne trouve pas le chemin, qui est très mal indiqué sur le plan et in situ ! On se perd dans le lycée (on ne passe pas inaperçus, à notre âge !) et on finit par demander à un élève dans un couloir, qui ne semble pas comprendre de quelle plantation on parle… en fait il ne l’a jamais vue je suis sûre alors qu’il bosse sur les plantations puisqu’il n’y a que ça ici ! On trouve le début du chemin, on s’engage, mais après 100m on est bloqués par une mare boueuse impossible à franchir… ça en est trop, on en a marre, on fait demi tour et tant pis pour les ananas !!! On croise une fille qui galère comme nous pour trouver la route, et qui s’est aussi perdue malgré le plan, elle rebrousse chemin aussi.

Du coup on ne s’arrête même pas pour boire un jus frais (qui coûte les yeux de la tête) et on fuit les moustiques qui pensaient se gorger de notre sang ! En partant on voit tout de même un champ d’ananas en contre bas, c’est toujours ça ! Donc on décide de repartir manger sur la seule plage où l’on peut arrêter sa voiture et mettre une serviette. On a bien fait, le coin est rempli d’yeux de sainte lucie, donc les petits sont occupés. Et nous on est au calme et on peut profiter de la vue magnifique.

Après ce moment de détente, on doit partir pour faire quelques courses avant de rendre la voiture de location. Les petits doivent travailler aussi cet aprem, alors en route !