31 mars
On a la voiture, donc il est prévu qu’on aille visiter toute l’île, des plages, la vanilleraie…
Mais tout ne tourne pas rond ce matin. On loue bien sûr la voiture, et on part avec pour mission d’acheter 3 bricoles et surtout de la lotion antimoustiques car on en a utilisé une en même pas deux jours… et il nous en reste une pleine mais on ne tiendra pas jusqu’à dimanche !
Premier « magasin » : rien, à part du lait, 4 pommes et de l’eau… On repart, il pleut… Deuxième épicerie, rien non plus. Ca sent le roussi.
La pluie s’arrête aussitôt, et on avance, vite en fait puisque l’île ne fait que 14 km de large et 18 de long. On tourne pour aller à une des premières baies indiquées sur le guide puisque c’est là aussi que l’on doit aller au club de plongée et réserver des activités, et pour ça tout roule. Bon, les petits voulaient aller voir la plage, et se baigner, mais l’hôtel qui est là bouche l’accès, le club nous le confirme, on ne se baignera pas là.
Tant pis, on poursuit vers la baie des crabes, joli nom, mais ne vous y trompez pas on ne peut pas se baigner car c’est vaseux… Mais la vanilleraie se trouve là, alors on y va. Et elle est très belle cette plage, mais on a cherché la vanille, même au flair : RIEN ! Alors on continue notre tour vers l’Est.
Les petits veulent aller se baigner à la baie d’Oro, réputée pour piéger pleins de poissons magnifiques à marée basse, avec une piscine naturelle… En fait on doit même y aller demain puisqu’on a réservé une ballade en pirogue, suivie d’une marche de 45 minutes dans la forêt, pour arriver à cette baie si belle.
On arrive, et on paye le soit disant parking (il n’y a personne ici sur cette île !) 800 PCF, donc 5€ environ, et la jeune dame très gentille nous indique le chemin et surtout nous avertit qu’il y a des moustiques dans la piscine naturelle… On vient de se recouvrir de lotion, donc on est parés ! enfin c’est ce qu’on croyait, plus on avançait, plus les moustiques devenaient nombreux, une attaque en rangs serrés ! A la fin du premier bout de chemin (100mètres !) on commence à avancer dans l’eau, et on voit un couple plus loin cherchant le chemin, et s’enfonçant dans la forêt… Alors là maman a craqué, et a demandé un retour immédiat et un repli des troupes ! On est donc revenus à la voiture, c’était trop insupportable de danser des claquettes sans pouvoir regarder une seconde le paysage ! La jeune dame était un peu désolée, et étonnée, « les gens de la mairie étaient passés ce matin démoustiquer » , ben alors efficace !
Elle nous dit gentiment que demain si on revient, on ne paiera pas après la pirogue et la rando. Mais au final on doute beaucoup sur cette sortie, car la forêt est un marécage en fait, et 45 minutes, je pense que je tue le guide !
Autant dire que le moral des troupe est redescendu, car Manon et Camille même s’ils sont d’accord, ne se sont toujours pas baignés ! et papa décide de rentrer se baigner à la plage du gîte, qui est très belle et moins infestée. La traversée Est n’est belle que lorsqu’on aperçoit les plages, le centre est recouvert de pins et assez monotone. Oui je sais en plus on est assez pessimistes à ce moment là ! Tout est encore toujours grisailleux en plus !
On cherche avec difficultés la dernière épicerie de l’île, elle est fermée ! Mais une pharmacie nous tend les bras ! Peine perdue, il n’ont plus de produit antimoustique depuis hier, et en recevra peut être demain ou samedi… C’est mort.
Quand on rentre, le fou rire nous gagne parce on se retrouve au camping, réception fermée (midi passé) et qui ne rouvrira qu’à 15h, sans bungalow (on a quitté le précédent car on avait ajouté une nuit et celui familial n’était pas dispo, donc on a eu une nuit dans un traditionnel) puisqu’on devait partir toute la journée : donc dehors à manger sur la table des campeurs ! Bon, il y a pire, mais il faut rajouter que nos mails pour louer une voiture à Nouméa quand on revient (pour aller chercher nos passeports chez Dan) ne reçoivent aucune réponse, et que le camping car de la nouvelle Zélande n’est pas dispo…
Alors on essaie de prendre le taureau par les cornes : on modifie la balade de la journée (de la mort !) en une demi journée sur la pirogue (c’est-à-dire en mer loin des moustiques) et après midi plage masque tuba. Et le lendemain on fera la randonnée en mer (masque tuba) où ils nous emmènent près de la barrière de corail, et plage l’après midi.
Après un café et deux glaces, la chance nous sourit, la dame de ménage (rameutée par Manon) vient nous dire qu’on peut aller dans notre bungalow, et on découvre que c’est une vraie maison, la plus grande du gîte, avec des fenêtres qui ferment, et un toit hermétique, et des prises à moustiques ! Déjà ça va mieux.
Papa s’occupe de terminer à 15h les modifications du séjour à l’accueil, les résa pour la plongée tuba, et il apprend qu’il faut qu’on rappelle Dan…
L’après midi se termine à la plage, et même si le soleil n’est pas trop là, enfin ça dépend vraiment des moments, on se régale car sous l’eau s’est vraiment magnifique. Camille et Manon passent leur temps les fesses en l’air et la tête sous l’eau, mais je les entends encore crier à travers le tuba quand ils voient un nouveau poisson ! Même sous l’eau ils arrivent à parler !
Ce soir on est bien mieux ici, on peut manger dedans et on ne se fait pas piquer. Il a fait une averse terrible, je plains les campeurs !
Demain on se lève donc pour aller en pirogue dans une baie interdite d’accès aux personnes qui ne sont pas d’ici, ça devrait être sauvage.