6 mai

Toute la famille est décidée à partir une dernière fois vers les eaux claires et turquoises du lagoonarium ! On fait vite car des gens sont arrivés dans les autres bungalows du Faré, et on a peur qu’ils nous les prennent. Manon râle toujours en ramant : c’est trop dur, ça l’irrite, ça n’avance pas… bref un plomb !

Et Camille n’attend personne et file comme le vent ! Maintenant ils ont l’habitude, ils attachent leurs kayaks et c’est parti sous l’eau ! Cette fois ci on fait tout le chemin cordé du jardin de coraux, et c’est magnifique. Les photos montrent bien tous ces poissons qui tournent, mais ce matin on croise plutôt des raies, et peu de requins. Dommage car Camille avait décidé de les poursuivre pour toucher une queue de requin…

Il y a du monde aujourd’hui ici, donc quand on a bien tourné on s’en va. L’après midi on l’occupe à organiser les bagages, et les activités et campings en Amérique.


La dame de ménage qui s’est occupée de nous tout le séjour nous fait découvrir toutes les façons de manger la noix de coco : râpée fraîche dans la cuisine, mais aussi le lait très frais et la pulpe à la petite cuillère avec du sucre lorsque la noix est très jeune et que la pulpe est tendre, puis la noix germée dans laquelle le lait est devenu de la barbe à papa sucrée !

On ne regrette qu’une chose, c’est de ne pas lui avoir commandé un repas typique d’ici, mais ne même temps le poisson cru ça nous fait un peu peur ! On lui laisse quelques petites choses, car elle a été adorable avec nous.

C’est notre dernier soir ici, et on y était bien ! Finalement on a mis du temps à s’acclimater à l’île, mais ce sont des gens très gentils et tolérants qu’on a rencontrés, les tahitiens sont des gens ouverts et pacifiques qui ont su accueillir des peuples différents sans trop d’accros et en conservant leur culture.

On retiendra tout de même la grande pauvreté de la majorité de la population, et les baraques faites de rien de solide. Heureusement Moorea a sauvé notre séjour, et les cocotiers sur le sable vont nous manquer !